Lundi, Vivendi a annoncé un partenariat stratégie avec la Fnac assorti d’une participation minoritaire de 15%, avec une augmentation de capital d’un montant de 159 millions d’euros.
La Fnac a déclaré que cette participation du capital et des droits de vote de la Fnac permet au groupe d’obtenir « une plus grande flexibilité financière » et de financer notamment l’internationalisation du groupe, en Afrique ou en Europe du Sud où Vivendi est déjà présent.
Vivendi et la Fnac souhaitent également développer ensemble un projet « créateur de valeur sur le long terme », avec notamment une coopération « sur la billetterie dans certains pays ».
Ce partenariat stratégie permet à Vivendi de sécuriser ses productions culturelles (cinéma, séries avec Studio Canal et Canal+, musique avec Universal Music et Deezer, jeux vidéos avec Gameloft…) et d’innover dans « la mise en valeur de contenus culturels dans une approche multicanal ».
Le groupe, qui possède également Digitick et l’Olympia, a pour stratégie de s’imposer dans le domaine du divertissement avec la billetterie, et de contrôler toute la chaîne de production et de diffusion de ses produits culturels. En effet, Vivendi et la Fnac annoncent « une coopération renforcée sur le live, domaine dans lequel Vivendi multiplie les initiatives, et sur la billetterie dans certains pays en s’adossant à Vivendi Ticketing ».
La Fnac s’est engager à nommer deux administrateurs représentants Vivendi au sein de son conseil d’administration, et Artémis, qui appartient à la famille Pinault, conservera son rôle d’actionnaire de référence.
Crédits : Vivendi, Fnac