Après les attentats de Paris, pendant lesquels le Stade de France a été visé, l’expérience des supporters sportifs aux Etats-Unis a également changé. La National Football League, ainsi que la NBA et la ligue de hockey ont augmenté la présence de forces de l’ordre, et d’agents de sécurité à l’entrée des stades.
Récemment, Live Nation a publié des nouvelles recommandations de sécurité pour tous ses concerts et événements, avec notamment l’installation de nouveaux systèmes de vidéosurveillance avec un centre de commande, et l’interdiction de certains types de sacs à l’entrée du lieu.
Cette augmentation de sécurité a un coût pour les promoteurs et les organisateurs d’événement, et les files d’attentes peuvent nuire à l’expérience des fans. L’industrie du live doit donc repenser son approche de la sécurité pour garantir à la fois le confort des spectateurs sans lésiner sur la sécurité.
Les stades commencent donc à se soucier davantage de l’identité de la personne qui a acheté un billet : il va devenir de plus en plus difficile d’acheter des billets de manière anonyme. Ainsi, les stades proposent de plus en plus des m-ticket nominatifs : les smartphones sont les appareils les plus personnels qu’il existe.
De plus, ces m-tickets permettent également aux organisateurs d’améliorer l’expérience des fans, avec l’utilisation du cashless mobile, ou l’envoi de notifications personnalisés directement sur la téléphone des supporters, comme des ralentis en direct ou des liens vers les réseaux sociaux.
Ces billets sur smartphone nominatifs peuvent également permettre d’éliminer les hooligans des stades. Une équipe newyorkaise a mis en place un système de m-billets à récompense : les supporters qui se rendent régulièrement au stade et qui se comportent correctement peuvent récolter des récompenses comme des billets pour la finale, ou des crédits pour acheter de la nourriture ou du merchandising sur place.
Enfin, les m-tickets permettent également d’éliminer le marché noir, notamment la prolifération de fichier PDF.
Le m-ticket est donc un bon moyen, à la fois pour les événements sportifs et culturels, de garantir la sécurité du lieu grâce à l’identification des spectateurs, tout en éliminant (pour l’instant), le marché noir et la fraude aux billets. Ce dispositif se déploie de plus en plus aux Etats-Unis, et notamment dans les stades, il est également réclamé par les artistes en Grande-Bretagne, afin de limiter le second marché. S’il est déjà présent en France, on peut penser qu’il se développera de plus en plus d’ici les prochaines années…
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