Alors que l’enceinte Alexa d’Amazon débarque en France le 13 juin, et que déjà, de nombreux médias français ont annoncé des programmes dédiés, Carrefour vient de lancer un programme de vente par commande vocale sur l’enceinte connectée Google Home.
Le commerce par la voix est estimé à 40 milliards de dollars en 2022 : Carrefour prend les devants, et a annoncé un partenariat avec Google. Dès 2019, les possesseurs du Google Home pourront faire leurs courses chez Carrefour en dictant les produits à acheter. La firme française qui continue de se développer (malgré la fermeture de nombreux magasins de proximité en France) espère 5 milliards d’euros de chiffres d’affaires dans l’e-commerce alimentaire d’ici à 2022.
Et quand est-il de Carrefour Spectacles ? Si Carrefour se lance d’abord dans les courses alimentaires, la branche Spectacles du groupe pourrait également être intégrée au sein de la plateforme Google Shopping. En effet, le premier usage des enceintes connectées aujourd’hui reste l’écoute de musique. L’achat de billets de concerts n’est qu’un pas supplémentaire pour faire profiter aux utilisateurs d’enceintes connectées d’un service à forte valeur ajoutée .
Seul frein à cette intégration : dans le cadre du partenariat mis en place, les transactions sont réalisées dans l’environnement de Google et ce n’est pas Carrefour qui facture le client en direct. Le géant américain prélève donc une commission sur toutes les transactions : une manne en moins pour les producteurs. Par ailleurs, au sein de cet accord, Google et Carrefour partagent les données clients, même si Carrefour en reste le propriétaire.
D’autres enseignes de distribution ont déjà développé leurs applications de commerce vocal pour Google Home. Fandango, billetterie de cinéma américaine, permet également aux spectateurs d’acheter leur billet par commande vocale à Google Home.
A votre avis, les enceintes connectées font elles partie intégrante de la billetterie du futur ? Carrefour Spectacles peut-il se positionner sur ce secteur, extrêmement juteux ?