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[Brève] Stade Toulousain : « La restructuration financière du club est le chantier pour les 100 jours à venir »

Didier Lacroix, président du Stade Toulousain revient sur ses trois premiers mois à la tête du club de rugby dans une interview à La Dépêche.

Quel bilan tirez-vous après trois mois à la tête du Stade Toulousain ?
Il est positif au plan humain, sportif, au niveau de l’élan populaire, aussi. On a joué à guichets fermés, contre Clermont en Top 14, pour la première fois depuis près de 18 mois (victoire 28-18 le 8 octobre 2017). Pour le match contre Cardiff ce vendredi soir, on est à 12 000 billets achetés (l’entretien a été réalisé vendredi après-midi). C’est 30 % de plus que pour le premier match de H Cup l’an dernier ! Le renouveau du club est visible dans les échanges avec nos partenaires et nos supporters. Leurs regards et leurs attitudes nous prouvent leur enthousiasme.

[…]

Vous parlez depuis votre prise de fonction, en juillet dernier, de retravailler en profondeur les équilibres financiers du club. Où en êtes-vous ?
Le Stade connaît un déficit structurel, avec des pertes d’1 à 1,5 M€ chaque année. Il a reçu le soutien de Fiducial à un moment donné (en 2014), celui d’autres partenaires également (Infront a apporté 3,5M€ en 2017, N.D.L.R.), mais le but est de sortir de cette situation. Il faut se poser les bonnes questions sur la restructuration financière du club. C’est un chantier pour les 100 jours à venir, et pour le reste de mon mandat.

La solution est-elle de s’appuyer sur de nouveaux investisseurs ?
Non. La première solution, c’est de relancer suffisamment nos recettes pour s’équilibrer, notamment avec la billetterie et le partenariat. Nous avons déjà enregistré le soutien de nouveaux partenaires depuis le début de la saison. La billetterie repart, même s’il faut rester extrêmement humble sur le sujet.

Y a-t-il de nouvelles sources de revenus identifiées pour le Stade ?
Il faut avant tout consolider l’existant. La marge de progression de la billetterie est importante, pour peu que l’on propose un spectacle, avant, pendant et après le match. Pour cela, nous voulons améliorer l’accueil. Nous sommes une entreprise de divertissement. Les gens viennent voir du rugby, mais ils veulent aussi des sourires et des services ! Lire l’article complet >

Source : ladepeche.fr

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