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Pas de billetterie secondaire pour Harry Potter and the Cursed Child

Alors que le dernier livre de la saga Harry Potter, Harry Potter and the Cursed Child, vient de sortir, la pièce du même nom jouée au London’s Palace Theatre depuis le mois de juin continue d’afficher complet. Le marché noir ne cessant de se développer, avec des billets à plus de 6000 livres au lieu de 70, la direction du théâtre a pris des mesures radicales : tous les spectateurs munis de billets achetés sur le marché secondaire sont refusés à l’entrée.

Les producteurs, Sonia Friedman et Colin Callender, prennent le marché secondaire très au sérieux et ont déclaré : « Notre priorité est la protection de tous les consommateurs, et nous prenons toutes les décisions nécessaires pour lutter contre le marché secondaire. Les prix des billets ont été calculés pour que la pièce soit accessible au plus grand nombre. » La direction du théâtre indique ainsi que seuls les billets achetés sur les billetteries officielles, Nimax et ATG, sont autorisés, et prévient les potentiels spectateurs que tous les autres billets seront annulés.

Ainsi, la direction du théâtre a déjà été en mesure d’identifier et de refuser l’accès à plus de 60 personnes, qui ont achetés sciemment un billet sur un site de revente. En effet, pour chaque billet présenté au contrôle d’accès, les spectateurs doivent également présenter la confirmation de réservation, qui indique la provenance du billet. Toutes les personnes ne pouvant prouver la provenance du billet sont remboursés la valeur faciale, sans avoir pour autant l’autorisation d’entrer dans la salle.

Déjà 250 000 billets ont été vendus au mois d’août pour toutes les représentations jusqu’au mois de décembre 2017. Cependant, les producteurs ont lancés un système de loterie hebdomadaire, qui permet à 40 heureux spectateurs d’aller voir la pièce par semaine.

Ainsi, les producteurs de Harry Potter and the Cursed Child partent en guerre contre l’industrie de la billetterie secondaire. Alors que la revente des billets est autorisée au Royaume Uni, les producteurs s’en prennent au marché, de manière détournée, avec pour argument les prix pratiqués sur les plateformes de revente.

Viagogo et StubHub ont réagi à cette polémique en expliquant que les prix pratiqués « étaient fixés selon l’offre et la demande. » Un porte-parole de Viagogo a rajouté : « Néanmoins, les billets annoncés à des prix exorbitants sont rarement vendus. La moitié des billets sur Viagogo sont vendus au même prix ou en dessous de la valeur faciale du billet. ».

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