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Adele gère la revente de ses billets contre Ticketmaster

Alors que le sujet de la revente des billets et du marché noir au Royaume-Uni est en pleine évolution, les artistes ont pris les devants, comme Adele. Tous les billets pour ses concerts sont nominatifs, et un contrôle d’identité sera assuré à l’entrée de la salle. Pour contrer encore plus les sites de revente entre fans, où les prix sont 10 fois supérieurs à la valeur faciale du billet, les fans peuvent revendre leur billet directement sur le site Internet d’Adele au prix d’achat.

Problème : Ticketmaster, le leader de la billetterie britannique qui possède également les places de marché GetMeIn ! et Seatwave, est un des distributeurs des billets pour les concerts d’Adele, et des billets sont déjà disponibles sur ces plateformes de marché secondaire.

Selon Ticketmaster, les mesures mises en place par Adele pour contrer le marché noir sont « injustes et non applicables ». Un représentant de Ticketmaster a assuré que tous les clients ayant acheté leur place sur la plateforme de revente GetMeIn ! auront la garantie d’assister au concert (même si ce n’est pas leur nom sur le billet) ou seront remboursés.

En ce qui concerne le prix des billets, l’entreprise trouve les précautions de la chanteuse contestables et se défend en assurant que GetMeIn ! est une place de marché : « C’est une plateforme prévue pour que les utilisateurs puissent revendre leur billet au prix qu’ils veulent à des acheteurs satisfaits du prix proposé. […] Réguler la revente des billets en imposant le prix de vente n’est pas applicable. Les internautes veulent avoir le droit de vendre des billets au prix du marché et de payer un billet au dessus de sa valeur faciale s’ils veulent vraiment se rendre à des événements complets ». Ticketmaster rajoute que seuls les événements les plus populaires voient les billets atteindre des prix au dessus de la valeur faciale. « En général, les billets sont vendus moins chers que la valeur faciale sur le second marché ».

Le bras de fer entre les billetteries (primaires et secondaires) et les artistes qui prennent à bras le corps le sujet du marché noir de la billetterie ne fait que commencer au Royaume-Uni.

Crédit : Adele

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