Le Ministère, la Préfecture de Police de Paris et le Ministère de l’Intérieur ont élaboré une série de mesures pour les établissements, services et entreprises du spectacle, qui prend en compte chacune des spécificités des établissements. Le Ministère va également suivre l’impact des attentats sur l’activité des structures culturelles, en ce qui concerne notamment la fréquentation et le chiffre d’affaires.
Un référent sécurité dans chaque DRAC sera désigné, et une cartographie des zones sensibles dans les départements sera élaborée. Les contrôles d’accès des personnels, prestataires extérieurs seront renforcés.
Pour les établissements publics, le plan Vigipirate est renforcé, ainsi que les contrôles visuels systématiques de publics, et une protection renforcée est mise en place dans plusieurs sites culturels publics jugés sensibles. Enfin, des financements seront débloqués afin de renforcer les mesures de sécurité.
Pour les établissements privés, il est également recommandé de renforcer les mesures de sécurité. À noter que 65 salles de spectacles situées à Paris, dont la jauge est supérieure ou égale à 1000 places, se voit appliquer un protocole de sécurité renforcé.
En ce qui concerne le fonds de soutien dédié au spectacle vivant, aujourd’hui doté de 4 millions d’euros, Fleur Pellerin souhaite que le monde culturel et les donateurs privés participe à cette action. Il sera opérationnel dans deux semaines, et permettra aux acteurs du secteur privé de renforcer leur sécurité et de faire face aux pertes financières. Alors que le PRODISS réclame 50 millions d’euros, nous suivons les évolutions de ce fonds de soutien, et espérons que des acteurs privés et publics se mobiliseront à hauteur des besoins du secteur.
Un service d’informations concernant les dispositifs et les consignes de sécurité que les organisateurs de spectacles privés doivent mettre en place a été activé. Ce service est joignable par téléphone au 06 38 41 64 ou par mail à l’adresse info.securite.dgca@culture.gouv.fr
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Une réponse sur « Attentats de Paris : De nouvelles mesures de sécurité mises en place par le Ministère de la Culture »
Pourquoi faut-il toujours attendre des catastrophes avant que des fonds soient miraculeusement déboqués ? Pour avoir travaillé en billetterie dans plusieurs salles sans agent de sécurité, j’ai souvent soulevé le problème et le manque de budget était la réponse un peu facile. Je sais, il y avait un/des agent(s) de sécurité au Bataclan et cela n’a rien empêché… Alors quoi ? Pas la peine de mettre des fonds dans la sécurité puisque si des terroristes veulent tout bazarder rien ne les arrêtera ? La VRAIE question qu’il aurait fallu se poser c’est combien est-ce que je suis prêt à mettre pour que mon équipe et mon public soient en sécurité ? Puisque cette question n’a JAMAIS été une priorité (non on ne vit pas dans un monde d’art et d’eau fraîche) et que tout le monde s’en est toujours foutu, catastrophe arriva. Tout ça pour s’entendre dire par ses superieurs que si les conditions ne vous plaisent pas, il y a plein de gens et jeunes prêts à prendre votre place car après tout, travailler dans le milieu du spectacle vivant reste « privilégié ». A quel prix ? Mieux vaut changer de métier pour sauver sa peau plutôt que d’accepter des conditions de travail inadmissibles.