Les moyens de pression causent d’importantes baisses de la fréquentation scolaire dans les institutions.
Les moyens de pression mis en branle par les syndicats d’enseignants frappent de plein fouet plusieurs institutions culturelles, notamment plusieurs musées montréalais qui ont vu fondre de plus de la moitié leur achalandage depuis septembre et, du coup, leurs revenus.
Au Planétarium de Montréal, les jeunes élèves les yeux tournés vers le ciel se font de plus en plus rares, puisque le nombre de groupes scolaires en visite a dégringolé de 70 % depuis la rentrée. Tout à côté, le Biodôme accuse quant à lui une chute de 55 % de ces visiteurs écoliers, alors que la baisse de fréquentation atteint 50 % à l’Insectarium et au Jardin botanique.
« De façon globale, les quatre constituantes de l’Espace pour la vie ont connu une baisse d’achalandage des groupes scolaires de 50 % entre le 1er septembre et le 26 octobre. Pour l’instant, ça n’a pas d’impact financier, mais l’automne, c’est la période où l’on a le plus de visiteurs, autour de 200 000 en temps normal, avec le Jardin de lumière et le Jardin des citrouilles », a soutenu mercredi Karine Jalbert, chargée de communications pour l’Espace pour la vie.
Compte tenu de la forte fréquentation du public en général, l’Espace pour la vie ne pâtit pas encore de l’effondrement des publics scolaires. Mais le portrait est tout autre au Musée d’art contemporain (MAC) et au Musée McCord, de plus petites institutions, où la fluctuation des revenus de billetterie a un impact direct sur leur santé budgétaire. Lire la suite >
Source : ledevoir