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Vie privée : des caméras aux bracelets connectés, il n’y a qu’un pas

Lors du  festival Download qui accueille les plus grands noms du rock et du hard rock au Donington Park situé au centre de l’Angleterre, les personnes venues applaudir leurs groupes préférés étaient bien loin de se douter qu’elles seraient suspectées d’être recherchées par la police.

En effet, les caméras présentes sur le site  étaient reliées à un dispositif de reconnaissance facial utilisé par la police pour scanner les visages des 90 000 festivaliers et les comparer à leur base de données, et tout cela par simple suspicion. « Une manière efficace et rentable de repérer des personnes recherchées » témoigne l’un des représentants de la police britannique.

Si ces caméras espionnes n’ont pas pu tracer les festivaliers, le bracelet électronique, lui le peut. En France, la CNIL a plusieurs fois mis en garde sur l’exploitation abusive de nos données personnelles contenues dans les technologies connectés qui pouvait-être faite sans en informer l’utilisateur.

Alors que le débat sur le projet de loi renseignement est loin d’être clos, on peut craindre une dérive dans l’utilisation des bracelets connectés comme moyen de contrôle à grande échelle. C’est en effet un moyen rapide et économique pour les forces de l’ordre d’atteindre leurs objectifs alors que ceux-ci manquent de moyens. C’est ainsi qu’il pourra vous être demandé en tant qu’organisateur d’événement de faciliter l’accès aux données des personnes présentes, et dans ce cas, que feriez-vous ?

Pensez-vous que pour garantir la sécurité de tous, il faille s’immiscer dans la vie privée de chacun, et ce par tous les moyens ?

Crédit : Empatica

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